La vie de Jésus…

Miracles…

Guérisons…

Résurrections…

C. Pastro ©  archives du monastère Nossa Senhora da Paz 

C. Pastro ©  archives du monastère Nossa Senhora da Paz 

Les Noces de Cana

(Jn 2, 1-11)

C. Pastro ©  archives du monastère Nossa Senhora da Paz 

Les Noces de Cana (Jn 2, 1-11).


On se met en présence du Seigneur (cf les différentes manières de le faire).


L’histoire :

 1  Le troisième jour, il y eut un mariage à Cana de Galilée. La mère de Jésus était là. 2 Jésus aussi avait été invité au mariage avec ses disciples.

3 Or, on manqua de vin. La mère de Jésus lui dit: «Ils n’ont pas de vin.» 4 Jésus lui répond: «Femme, que me veux-tu? Mon heure n’est pas encore venue.» 5 Sa mère dit à ceux qui servaient: «Tout ce qu’il vous dira, faites-le.» 6 Or, il y avait là six jarres de pierre pour les purifications rituelles des Juifs; chacune contenait deux à trois mesures, (c’est-à-dire environ cent litres). 7 Jésus dit à ceux qui servaient: «Remplissez d’eau les jarres.» Et ils les remplirent jusqu’au bord. 8 Il leur dit: «Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas.» Ils lui en portèrent. 9 Et celui-ci goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau. Alors le maître du repas appelle le marié 10 et lui dit: «Tout le monde sert le bon vin en premier et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant.»

11 Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. (Jn 2, 1-11) Textes liturgiques © AELF, Paris.



Demande :

Seigneur, donne-moi de te connaître en profondeur, afin de t’aimer davantage et te suivre de tout mon cœur.


Contemplation :

    v. 1-3 Marie mère attentive qui a confiance en Jésus.

Est-ce que vous pouvez raconter ce qui se passe au début de cette histoire ? Il y a un mariage, Jésus et ses disciples sont invités et Marie est déjà là. Mais voilà que le vin vient à manquer, on ne sait pas pourquoi, peut-être qu’il y a des invités en plus ou que le maître du repas a mal calculé. Or, à l’époque c’était un élément très important dans une fête, cela participait à la gaieté, les gens ne cherchaient pas nécessairement à s’enivrer mais à partager leur joie donc un mariage sans vin, c’est une fête ratée. Pour les mariés, pour leur famille, pour le maître du repas qui devait tout organiser, c’est une catastrophe, ils doivent ressentir de la honte, de la tristesse, ils doivent paniquer, peut-être en effet que les invités vont partir, qu’on va se moquer d’eux ensuite… Qui se rend compte du drame que cela représente ? Marie… Elle comprend que la fête va être gâchée et elle veut leur éviter cela. Marie est fondamentalement une maman attentive à tout ce qui peut se passer surtout quand cela risque de créer un problème et comme toute maman, elle cherche une solution. Déjà à Nazareth, Marie était probablement très attentive aux besoins de tous, de Jésus, de Joseph mais aussi des plus pauvres du village. En 30 ans de vie commune avec Jésus, elle a aussi appris à connaître son fils, elle sait ce qu’il y a dans son cœur et elle a confiance en lui, elle sait que ce n’est pas la peine de lui dire ce qu’il a à faire, qu’il le sait, elle l’a toujours laissé libre.

Nous allons fermer les yeux et imaginer Marie, maman toujours très attentive aux besoins de tous, quelles que soient les circonstances. Comment est-elle ? 

J’essaie d’entrer dans son cœur et dans la confiance qu’elle a en Jésus, son fils. 


    v. 3-10  Jésus change l’eau en vin

Marie donc a une grande confiance en Jésus, elle est sûre qu’il peut résoudre le problème alors elle lui dit discrètement «ils n’ont pas de vin». Elle sait que cela suffit, que Jésus saura quoi faire et ensuite elle aide encore en disant aux serviteurs de faire tout ce que Jésus leur dira de faire. 

Que fait Jésus quand il apprend le problème ? Il cherche une solution. Il utilise ce qu’il y a : de l’eau et six cuves qui peuvent contenir plus de 100 litres. L’eau de ces jarres servait aux juifs à se purifier. Jésus en change l’utilisation, cela va devenir des cuves à vin. À qui est-ce que Jésus dans son cœur demande certainement de l’aider à changer l’eau en vin ? À son Père sans doute. Les gens ne voient rien mais ils constatent que l’eau a été changée en vin. Que dit le maître du repas à propos de ce vin ? Est-ce que c’est du bon vin ? Oui, il est même meilleur que celui qui avait été servi avant… donc maintenant il y a environ 600 litres de très bon vin… la fête est sauvée et elle se déroule même mieux que ce qui était prévu car le vin est meilleur. Jésus a résolu le problème de la meilleure manière qui soit.


Ferme les yeux et imagine Jésus, que pense-t-il quand sa maman lui dit qu’ils n’ont plus de vin ? (on peut partager là)

Maintenant ferme de nouveau les yeux et imagine que tu es un de ces serviteurs qui porte le vin qui avant était de l’eau, que ressens-tu ? Et le maître du repas et le marié qui goûtent ce vin délicieux que tu leur as apporté, que ressentent-ils ?



   v. 11 Ses disciples croient en Jésus et ont confiance en lui.

La fin du récit se termine par cette phrase : «Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des miracles que fit Jésus. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.» Qu’est-ce que ça veut dire ? Les disciples ont été témoins du miracle, ils ont vu l’eau changée en vin, et du coup, ils ont vraiment confiance en Jésus, qui est vraiment le Fils de Dieu, qui peut faire des choses que les autres ne peuvent pas faire et toujours pour le bien des gens. Ils savent que ce que donne Jésus est toujours abondant et très bon…


Nous allons imaginer ce que disent les disciples entre eux après avoir vu le miracle. Ferme les yeux et imagine que tu es toi aussi un disciple de Jésus, que partages-tu avec les autres disciples après avoir vu ce que Marie et Jésus ont fait ? Que ressens-tu dans ton cœur ?



Colloque

Allons sur le tapis, la terre sacrée, tout près de Dieu, pour le rencontrer dans le silence. Est-ce qu’il y a quelque chose que tu aimerais que Jésus change en toi ou dans ta vie ? Demande-le à Jésus avec tes mots, dans la confiance qu’il t’entend et qu’il va tout faire pour résoudre le problème. Tu peux aussi demander à Marie.


On peut formuler des demandes à voix haute. 

Terminer par le Notre Père.


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Note : il n’a pas été question ici de la réponse de Jésus à sa mère «Mon heure n'est pas encore venue.» afin de ne pas trop compliquer les choses avec des enfants. Si certains posent des questions, on peut rappeler que «l’heure» de Jésus fait référence, chez Jean en particulier, à sa Passion. Peut-être que Jésus signifie ici que par sa mort et sa résurrection il va devenir le pain et le vin de la vie, peut-être pense-t-il à la Cène et il veut signifier à Marie que ce moment n’est pas encore venu.

La guérison du paralytique

(Mc 2, 1-12)

C. Pastro © archives du  monastère Nossa Senhora da Paz 

La guérison du paralytique (Mc 2, 1-12).


On se met en présence du Seigneur (cf les différentes manières de le faire).


L’histoire :

1 Quelques jours plus tard, Jésus revint à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison. 2 Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole. 3Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes. 4 Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé. 5 Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé: «Mon enfant, tes péchés sont pardonnés.»

6 Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes: 7 «Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul?» 8 Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils se faisaient, Jésus leur dit: «Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements? 9Qu’est-ce qui est le plus facile? Dire à ce paralysé: “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien lui dire: “Lève-toi, prends ton brancard et marche”? 10 Eh bien! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre…–Jésus s’adressa au paralysé–11 je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison.» 12 Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant: «Nous n’avons jamais rien vu de pareil.» (Mc 2, 1-12).Textes liturgiques © AELF, Paris.


Demande :

Seigneur, donne-moi de te connaître en profondeur, afin de t’aimer davantage et te suivre de tout mon cœur.



Contemplation :

    v. 1-5 La beauté et la puissance de l’amour fraternel 

Jésus est un homme profondément bon et les gens aiment beaucoup l’écouter, être avec lui, le suivre, se laisser guérir donc chaque fois qu’on apprend qu’il est quelque part, les foules accourent. C’est ce qui se passe ici, il est de retour à Capharnaüm, sans doute à la maison de Pierre et une grande foule se rassemble pour l’écouter. Mais il se trouve qu’il y a 4 hommes qui ont un ami paralysé, couché sur un lit et ils aimeraient bien que Jésus le guérisse pour que leur ami puisse avoir une vie comme les autres. Ils aiment beaucoup leur ami et ils ont une grande confiance en Jésus donc ils mettent leur ami sur un brancard qu’ils portent, ils grimpent sur le toit et font un trou pour descendre leur ami juste devant Jésus.

Nous allons fermer les yeux et imaginer la foule autour de Jésus et Jésus qui parle et soudain, 4 hommes descendent un brancard par le toit avec un paralysé. Imagine la scène… Comment Jésus les regarde-t-il ? Que pense-t-il ?


    v. 6-12 La Parole re-créatrice de Jésus.

Jésus est très impressionné par l’amour des 4 hommes pour leur ami et pour la confiance qu’ils ont en lui, donc il décide de les aider. Qu’est-ce qu’il dit en premier au paralytique ? «mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » Il ne connait pas cet homme mais il l’appelle «mon enfant», par amour et il veut que cet homme soit pleinement debout dans tous les sens du terme, il commence donc par bien rétablir sa relation en Dieu en  lui disant «tes péchés sont pardonnés», c’est-à-dire maintenant tu peux vraiment être uni à Dieu. Certains pensent que Jésus n’a pas le droit de dire cela parce que Dieu seul a le pouvoir de pardonner les péchés. Mais Jésus est aussi Dieu et ils ne le savent pas. Il est là pour rétablir les choses, pardonner, guérir, enseigner qui est véritablement Dieu le Père. Sa Parole est une parole de création, de re-création. Donc après avoir dit au paralysé que ses péchés sont pardonnés, il lui dit  : «Je te l'ordonne, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison.» et à l’instant le paralysé se lève, prend son lit, et sort en présence de tout le monde. 

Nous allons fermer les yeux et imaginer Jésus qui regarde le paralysé avec beaucoup d’amour et lui dit «lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison». La Parole entre dans le corps du paralysé, que ressent-il ?


    v. 12 changement de vie et joie.

La vie de cet homme, grâce à ses amis, a complètement changé. Il passait ses journées couché, il ne pouvait rien faire, il ne pouvait pas travailler, aller voir ses amis, se déplacer librement mais maintenant, il peut marcher, courir, il est libre. Les gens qui ont assisté au miracle eux aussi sont très impressionnés, ils n’ont jamais rien vu de pareil et ils glorifient Dieu.

Nous allons fermer les yeux et imaginer la paralysé qui maintenant peut marcher. Commet se sent-il ? Quelle est la première chose qu’il fait ? 

Imagine aussi ses amis qui l’ont porté, que ressentent-ils ?



Colloque

Allons sur le tapis,  faisons nous tout petits, tout près de Dieu, pour le rencontrer dans le silence. Jésus est venu pour nous libérer, nous aider à être pleinement debout, nous aider à marcher, à avancer dans la vie. Peut-être que dans ma vie, je me sens un peu paralysé(e) parfois, je suis là devant Jésus, j’ai été porté(e), je peux demander à Jésus d’enlever ce qui me bloque. Je peux aussi penser à quelqu’un dont je sens qu’il est bloqué et demander l’aide de Jésus.


Des prières d’intercession peuvent être formulées à voix haute.


Terminer par le Notre Père.





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La pêche miraculeuse

(Lc 5, 1-11)

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La pêche miraculeuse (Luc 5, 1-11)


On se met en présence du Seigneur (cf les différentes manières de le faire).


L’histoire :

1 Or, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth. 2 Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. 3 Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules. 4 Quand il eut fini de parler, il dit à Simon: «Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche.» 5 Simon lui répondit: «Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets.» 6 Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer. 7 Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient. 8 À cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant: «Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur.» 9 En effet, un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés; 10 et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon: «Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras.» 11 Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent. (Lc 5, 1-11). Textes liturgiques © AELF, Paris.


Demande :

Seigneur, donne-moi de te connaître en profondeur, afin de t’aimer davantage et te suivre de tout mon cœur.


Contemplation

    v. 1-3 Jésus demande un petit service aux pêcheurs qui sont là

Au début de cette histoire où est Jésus et que fait-il ? Il est au bord d’un lac, il enseigne les foules au sujet de la Parole de Dieu et apparemment il y a vraiment beaucoup de monde. Ce doit être très beau ce qu’il raconte, sinon il n’y aurait pas autant de monde. Il a alors l’idée de monter dans une barque et de s’éloigner un peu, comme ça tout le monde pourra mieux le voir et l’entendre. Il demande donc à un pêcheur qui s’appelle Simon, qui est là à nettoyer ses filets, s’il peut l’aider, juste en éloignant un peu sa barque de la terre avec Jésus à bord. Simon et ses amis pêcheurs sont sans doute fatigués, on apprend dans la suite du texte qu’ils ont passé toute la nuit à pêcher mais qu’ils n’ont rien pris et pourtant, malgré leur fatigue, malgré leur mauvaise humeur peut-être, ils obéissent à Jésus, lui rendent ce petit service et sans doute en profitent pour écouter son enseignement.


Fermer les yeux et imagine une foule très nombreuse, Jésus parle de Dieu et pour que les gens l’entendent encore mieux, il monte dans une barque et s’éloigne un peu du rivage. Tu es là dans la barque avec Simon, tu écoutes Jésus, que dit-il ? Comment est-il ?


    v. 4-9 Jésus rend un grand service aux pêcheurs 

Que se passe-t-il quand Jésus a fini d’enseigner ? Il cherche à aider ses amis pêcheurs, il sait qu’ils ont passé toute la nuit à pêcher pour rien, qu’ils n’auront rien à vendre, peut-être rien à manger, il ne peut pas les laisser comme ça, en plus ils l’ont aidé en lui prêtant leur barque. Comment les aide-t-il ? Il leur dit où jeter leurs filets parce qu’il y a des poissons. Il ne fait pas apparaître de l’argent ou des poissons, Jésus n’est pas un magicien, mais il leur permet que leur travail soit couronné de succès, il aide ces pêcheurs à être vraiment des pêcheurs qui prennent du poisson. Et ça marche parce que les pêcheurs de nouveau l’écoutent et lui obéissent, malgré leur fatigue et peut-être leur mauvaise humeur. Est-ce qu’il y a beaucoup de poissons à l’endroit que Jésus indique ? Oui, leurs filets sont prêts à se rompre, ils remplissent les deux barques. Parce qu’ils ont écouté Jésus, les pêcheurs passent du rien à l’abondance, ils doivent être très heureux !


Ferme les yeux et imagine Jésus qui veut aider ses amis pêcheurs… il leur dit où ils doivent lancer leur filet, les pêcheurs obéissent à sa Parole et les filets sont plein à craquer de poissons ! 

Imagine que tu es toi aussi dans la barque et tu aides les autres à remonter les filets, comment sont-ils ces filets ? Qu’est-ce que vous éprouvez ?


    v. 8-11 Les nouveaux amis de Jésus le suivent

Quelle est la réaction des pêcheurs en voyant cette pêche miraculeuse ? D’abord ils ont peur, ils ont sans doute compris que c’est Dieu lui-même qui est intervenu dans cette pêche et ils se sentent indignes d’être devant un tel homme de Dieu, ils savent qu’ils ont commis des péchés. Mais que leur dit Jésus ? Il dit à Simon: Ne crains point; désormais tu seras pêcheur d’hommes. Jésus leur dit de ne pas avoir peur, (c’est quelque chose qu’il répète très souvent, ne pas avoir peur, parce qu’avec lui, on ne craint rien). Il leur confie une nouvelle mission, devenir ses disciples et l’aider à «pêcher» des hommes, c’est-à-dire apporter la bonne nouvelle de l’amour de Dieu au monde entier, alors ils laissent tout et commencent à le suivre. 

Ferme les yeux et imagine ce que ressent Simon-Pierre en entendant que Jésus lui demande de le suivre.

Imagine ensuite Simon, Jacques et Jean qui partent avec Jésus, comment sont-ils ?


Colloque

Allons sur le tapis, faisons-nous tout petits, tout près de Dieu, pour le rencontrer dans le silence.

Jésus est devant toi, il te dit à toi aussi de ne pas craindre, d’avoir confiance en lui et de le suivre. Dis lui dans le secret de ton cœur que tu as confiance en lui, tu peux juste lui répéter «oui Jésus j’ai confiance en toi» ou lui parler davantage, il est là, il t’écoute.


Jésus conduit ses disciples au Père, qui est aussi notre Père, nous le prions ensemble : Notre Père….

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La guérison de deux aveugles près de Jéricho 

(Mt 20, 29-34)

C. Pastro © archives du  monastère Nossa Senhora da Paz 

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Guérison de deux aveugles près de Jéricho (Mt 20, 29-34)


On se met en présence du Seigneur (cf les différentes manières de le faire).


L’histoire :

29 Tandis que Jésus avec ses disciples sortait de Jéricho, une foule nombreuse se mit à le suivre. 30 Et voilà que deux aveugles, assis au bord de la route, apprenant que Jésus passait, crièrent: «Prends pitié de nous, Seigneur, fils de David!» 31 La foule les rabroua pour les faire taire. Mais ils criaient encore plus fort: «Prends pitié de nous, Seigneur, fils de David!» 32 Jésus s’arrêta et les appela: «Que voulez-vous que je fasse pour vous?» 33 Ils répondent: «Seigneur, que nos yeux s’ouvrent!» 34 Saisi de compassion, Jésus leur toucha les yeux; aussitôt ils retrouvèrent la vue, et ils le suivirent. (Mt 20, 29-34).Textes liturgiques © AELF, Paris.


Demande :

Seigneur, donne-moi de te connaître en profondeur, afin de t’aimer davantage et te suivre de tout mon cœur.


Contemplation

    v. 29-31 Deux aveugles crient vers Jésus

Est-ce que quelqu’un connaît un aveugle ? aujourd’hui, les aveugles étudient et font beaucoup de choses mais ce n’était pas le cas à l’époque de Jésus, un aveugle ne pouvait absolument rien faire, ni travailler, ni étudier. Est-ce que vous savez comment ils gagnaient leur vie ? En mendiant… est-ce que c’est agréable de mendier ? C’est probablement le cas de ces deux aveugles assis au bord de la route. Ils dépendent complètement de la charité des gens et ils ne sont pas libres de faire ce qu’ils veulent. Mais ils ont sans doute entendu parler d’un homme, Jésus, qui guérit les malades. Alors quand ils apprennent que Jésus passe à côté d’eux, ils crient très fort. Pourquoi ? Parce qu’ils savent que c’est sans doute l’occasion de leur vie de se faire guérir par lui, et d’avoir enfin une vie comme les autres. Rien ne peut les arrêter, rien ne peut les faire taire. Ils ont un très grand désir de retrouver la vue et une très grande confiance que Jésus est le seul à pouvoir les guérir. 


Nous allons fermer les yeux et imaginer la vie de ces deux aveugles (on peut imaginer qu’on est l’un d’entre eux) assis au bord du chemin à mendier, comment se sentent-ils ? Qu’est-ce qu’ils ne peuvent pas faire ? Et puis quand ils apprennent que c’est Jésus qui passe à côté d’eux… Que ressentent-ils dans leur cœur ?


   v. 32-34 Jésus s’arrête, appelle, demande et guérit 

Est-ce que Jésus entend leurs cris ? Oui bien sûr et que fait-il ? Il s’arrête, les appelle et leur pose une question «que voulez-vous que je fasse pour vous? » et ensuite le texte dit que Jésus est ému de compassion, il leur touche les yeux et ils voient… Jésus est empli d’amour et il est venu pour répondre aux cris de ceux qui ont besoin de lui, il est toujours très touché par la souffrance des gens et cherche à les guérir mais pas contre leur volonté, c’est pour cela que presque toujours il entre en dialogue avec la personne qui lui demande de l’aide et lui demande ce qu’elle veut avant d’agir. Comment guérit-il les aveugles ? Il leur touche les yeux.


Nous allons fermer les yeux et imaginer la scène avec Jésus qui entend les cris d’appel à l’aide, le dialogue qui suit et les gestes de Jésus.


    v. 34 aussitôt ils retrouvent la vie et le suivent

À votre avis, comment se sentent les deux hommes qui maintenant peuvent voir parfaitement ? Ils sont très très heureux, leur vie change complètement, ils ne vont plus passer leur journée assis au bord du chemin à mendier, ils deviennent libres de faire et d’aller où ils veulent. Et là en cet instant précis où vont-ils ? Ils suivent Jésus. Ils sont tellement reconnaissants à Jésus d’avoir changé leur vie qu’ils le suivent.


Nous allons fermer les yeux et imaginer la joie énorme de ces deux hommes guéris, ils sont libres, que peuvent-ils faire maintenant grâce à Jésus ? Qui peuvent-ils voir ?



Colloque

Allons sur le tapis, la terre sacrée, tout près de Dieu, pour le rencontrer dans le silence.

Jésus est devant toi, il te pose la question «que veux-tu que je fasse pour toi ?». Réfléchis à un grand désir que tu as dans ton cœur, pour toi ou pour quelqu’un que tu aimes, quelque chose qui pourrait libérer, guérir et dis-le à Jésus, en silence, avec tes mots à toi… il t’écoute.


Terminer par le Notre Père….

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La tempête apaisée

(Mc 4, 35-41)

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La tempête apaisée (Marc 4, 35-41)


On se met en présence du Seigneur (cf les différentes manières de le faire).


L’histoire :

35 Ce jour-là, le soir venu, il dit à ses disciples: «Passons sur l’autre rive.» 36 Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient.

37 Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait.

38 Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent: «Maître, nous sommes perdus; cela ne te fait rien?»

39 Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer: «Silence, tais-toi!» Le vent tomba, et il se fit un grand calme.

40 Jésus leur dit: «Pourquoi êtes-vous si craintifs? N’avez-vous pas encore la foi?» 41 Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux: «Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent?» (Mc 4, 35-41)  Textes liturgiques © AELF, Paris.



Demande :

Seigneur, donne-moi de te connaître en profondeur, afin de t’aimer davantage et te suivre de tout mon cœur.


Contemplation

    v. 35-36 Jésus est toujours avec nous dans la barque

L’histoire raconte la traversée de la mer de Galilée en barque par les disciples avec Jésus dans la barque. Cela est raconté par les 3 évangélistes, donc probablement que cela s’est réellement passé mais que pourrait signifier aussi cette traversée en barque avec Jésus ? Cela peut symboliser toute notre vie ou des étapes importantes de notre vie, des changements importants et le texte nous dit que Jésus est avec ses disciples dans la barque, donc cela signifie que Jésus est avec nous toujours à chaque étape de notre vie et tout au long de notre vie. 


Nous allons fermer les yeux et imaginer Jésus toujours à nos côtés dans la barque de notre vie. Je l’imagine à côté de moi, je peux compter sur lui, j’ai confiance en lui.


    v. 37-40 La tempête apaisée par Jésus

Que se passe-t-il pendant la traversée de la barque avec les disciples ? Une tempête très violente et les disciples ont peur de mourir. Que fait Jésus ? Il dort, il est en paix, il n’a pas peur. Jésus n’a jamais peur, c’est pour cela qu’on peut toujours lui faire confiance et l’appeler à l’aide. C’est ce que font les disciples, ils le réveillent. Est-ce que Jésus leur vient en aide ? Oui, il demande au vent et à la mer de se calmer et ils lui obéissent. Lui seul peut faire cela. Quel sens cela peut-il avoir dans nos vies ? Que parfois nous aussi nous traversons des tempêtes (des problèmes, des colères, des déceptions etc…) mais si nous demandons son aide à Jésus, il viendra apaiser la tempête qui perturbe notre cœur et il nous aidera à passer sur l’autre rive. Il est le prince de la Paix.


Nous allons fermer les yeux et imaginer la scène : la tempête dans la barque, la crainte des disciples et l’intervention de Jésus qui apaise tout.


    

Colloque

Allons sur le tapis, la terre sacrée, tout près de Dieu, pour le rencontrer dans le silence.

Nous pouvons chacun individuellement dans notre cœur remercier Jésus d’être toujours à nos côtés. S’il y a une tempête qui souffle dans notre cœur en ce moment ou dans le cœur de quelqu’un que nous aimons, nous pouvons demander à Jésus de venir calmer cette tempête. Nous pouvons aussi répéter «Jésus j’ai confiance en toi».


Terminer par le Notre Père.

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La guérison de l’aveugle de Jéricho

(Mc 10, 46-52)

C. Pastro © archives du  monastère Nossa Senhora da Paz 

La guérison de l'aveugle de Jéricho (Marc 10, 46 – 52) (Fiche de Leonardo)


On se met en présence du Seigneur (cf les différentes manières de le faire).


L’histoire :

46 Jésus et ses disciples arrivent à Jéricho. Et tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin. 

47 Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! » 48 Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! »  49 Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. » 50 L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus. 51 Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! »  52 Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin. (Mc 10, 46-52) Textes liturgiques © AELF, Paris.


Demande :

Seigneur, donne-moi de te connaître en profondeur, afin de t’aimer davantage et te suivre de tout mon cœur.


Contemplation

    v. 46  Nous nous mettons à la place de l'aveugle

Est-ce que quelqu’un connaît un aveugle ? aujourd’hui, les aveugles étudient et font beaucoup de choses mais ce n’était pas le cas à l’époque de Jésus, un aveugle ne pouvait absolument rien faire, ni travailler, ni étudier. Est-ce que vous savez comment ils gagnaient leur vie ? En mendiant… est-ce que c’est agréable de mendier ?

Il y a des aveugles de naissance, qui n’ont jamais pu voir ni les couleurs, ni la beauté de la nature; et il y en a d’autres qui deviennent aveugles en raison d’un problème quelconque, ou qui voient très très peu. 

Nous allons imaginer que nous sommes aveugles, que nous ne pouvons ni travailler, ni nous déplacer seuls, qu’il nous est difficile de faire quoi que ce soit et que nous devons mendier pour pouvoir manger. Que ressentons-nous ? Fermons les yeux et essayons d’imaginer la situation.


   v. 47-51    L’aveugle attend un miracle de Jésus 

Toute sa vie, cet homme avait imaginé qu’il mourrait aveugle mais il avait certainement entendu dire qu’il existait un homme très bon qui s’appelait Jésus, qui faisait le bien autour de lui et guérissait les malades. Qu’est-ce que cet aveugle aura pensé ? Quel espoir devait-il avoir ? Que Jésus passerait un jour par sa ville et le guérirait, bien sûr ! C’était son seul espoir parce que lui ne pouvait se déplacer pour aller là où était Jésus. Et soudain, un jour, il entend qu’on s’agite beaucoup autour de lui… et donc il demande à quelqu’un qui était près de lui : pourquoi tout ce remue-ménage, tous ces cris ? C’est que Jésus vient d’arriver en ville !!! Vous imaginez la joie de cet homme ! Il se met alors à crier «Jésus ! Jésus !» et voilà que Jésus regarde en sa direction et dit: «amenez-le ici». Imagine ce qu’aura senti l’aveugle au moment où Jésus l’a appelé, imagine-le marchant avec l’aide de quelqu'un vers Jésus. Arrivant auprès de Jésus, qu’est-ce que l’aveugle lui aura dit ?… fermons les yeux et essayons d'imaginer ce dialogue.


   v. 52    Jésus guérit l’aveugle

Quand Bartimée lui a demandé avec autant d’ardeur à être guéri, Jésus aura sans aucun doute été admiratif de sa foi. Sans hésiter, et avec joie Il lui a dit «oui, va» parce qu’Il voulait faire ce miracle de rendre la vue à l’aveugle. Imagine quand Bartimée a ouvert les yeux, qu’a-t-il vu en premier ?… Jésus.

Imagine ce qu’il aura pu ressentir en voyant les couleurs, les formes, les personnes qu’il aimait, le visage des gens de sa famille, de ses amis (laisser un moment de silence).

Qu’est-ce qu’il aura dit à Jésus ? Bartimée n’a pas voulu rentrer chez lui, il a préféré suivre Jésus toute sa vie. Imagine-le, désormais ami de Jésus, suivant le même chemin que Lui.


Colloque

Allons sur le tapis, la terre sacrée, tout près de Dieu, pour le rencontrer dans le silence.

Bartimée a vu Jésus et l’a suivi. Il n’y a rien de plus beau pour une personne : connaître Jésus et vivre en permanence avec Lui.

Demande à Jésus de pouvoir le voir dans ton cœur pour qu’il te remplisse d’amour et que tu le suives toute ta vie.

Terminer par le Notre Père….

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La guérison de l’aveugle de naissance un jour de sabbat

(Jn 9,1.6-9.13-17.34-38)

La guérison de l’aveugle de naissance (Jn 9,1.6-9.13-17.34-38).

(4ème dimanche de carême année A)


On se met en présence du Seigneur (cf les différentes manières de le faire).


L’histoire :

 1 En passant, Jésus vit un homme aveugle de naissance.(…)

6 Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle, 7 et lui dit: «Va te laver à la piscine de Siloé» – ce nom se traduit: Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava; quand il revint, il voyait. 8 Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors: «N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier?» 9 Les uns disaient: «C’est lui.» Les autres disaient: «Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble.» Mais lui disait: «C’est bien moi.» (…)

13 On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle. 14 Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux. 15 À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir. Il leur répondit: «Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois.» 16 Parmi les pharisiens, certains disaient: «Cet homme-là n’est pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat.» D’autres disaient: «Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils?» Ainsi donc ils étaient divisés. 17 Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle: «Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux?» Il dit: «C’est un prophète.» (…)

34 Ils répliquèrent: «Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon?» Et ils le jetèrent dehors.

35 Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouva et lui dit: «Crois-tu au Fils de l’homme?»

36 Il répondit: «Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui?» 37 Jésus lui dit: «Tu le vois, et c’est lui qui te parle.» 38 Il dit: «Je crois, Seigneur!» Et il se prosterna devant lui.» (Jn 9,1.6-9.13-17.34-38).


Demande :

Seigneur, donne-moi de te connaître en profondeur, afin de t’aimer davantage et te suivre de tout mon cœur.



Contemplation :

    v. 1-8 La vie d’un aveugle de naissance…

Jésus ici rencontre un aveugle de naissance, c’est-à-dire quelqu’un qui est né sans voir et qui donc n’a jamais vu, ni le visage de ses parents, ni ses amis, ni la lumière du jour, ni les plantes, ni les maisons, ni les animaux, il n’a jamais vu la beauté du monde. Que sait-on d’autre de lui ? Il passait ses journées assis à mendier. De fait, il ne pouvait pas travailler, pas étudier, il était obligé de mendier, visiblement toujours au même endroit, probablement que quelqu’un le conduisait le matin à cet endroit et venait le chercher le soir. Et il pensait (et tout le monde pensait la même chose) que toute sa vie serait comme ça. En plus il devait être méprisé car à l’époque de Jésus, les problèmes physiques, les maladies sont considérés comme une conséquence du péché. Pour les gens, c’est parce que lui ou ses parents ont commis des fautes qu’il est né comme ça, ce serait une sorte de punition divine. 

Nous allons imaginer la vie de cet aveugle assis toute la journée à mendier, écoutant peut-être des insultes ou des propos négatifs à son sujet. Comment se sent-il ? Qu’est-ce qui habite son cœur ?


    v. 1-8 … transformée par sa rencontre avec Jésus.

Mais voilà que Jésus le voit et décide de le guérir. Comment s’y prend-il ? Il fait de la boue avec de la terre et sa salive, lui applique sur les yeux, lui demande d’aller se laver à une piscine, l’aveugle se laisse faire et obéit à Jésus et quand il revient, il a retrouvé la vue. Pour la 1ère fois de sa vie il voit !  

Nous allons imaginer d’abord Jésus. Pourquoi guérit-il cet aveugle ? 

Imagine maintenant la nouvelle vie de cet homme : comment se sent-il maintenant qu’il voit ? Que fait-il en premier ? À quoi pense-t-il ?


    v. 13-38 L’ancien aveugle persécuté parce qu’il dit la vérité consolé par Jésus

Mais cet homme n’est pas au bout de ses peines parce que l’homme qui l’a guéri, Jésus, a fait quelque chose que personne avant lui n’avait fait (guérir un aveugle de naissance c’était impossible) ce qui signifie que Dieu est avec lui et que c’est Dieu qui à travers lui a fait ce miracle, mais il l’a fait un jour de sabbat. Or, les Juifs n’ont pas le droit de travailler le jour du sabbat et la boue qu’a faite Jésus avec la terre et sa salive est considéré comme un travail. Donc les gens les plus religieux (les Pharisiens) sont très perturbés par ce qui vient de se passer et ils vont interroger l’ancien aveugle pour essayer de comprendre. Alors qu’avant ils ne lui adressaient sans doute jamais la parole car ils le prenaient pour un pécheur, maintenant ils le harcèlent de questions, quand, comment, qui t’a fait ça ? L’homme dit la vérité, il n’a pas peur, maintenant grâce à Jésus, il est debout, libre, et il répond avec courage que pour lui, Jésus est un prophète, qu’il est vraiment envoyé de Dieu car il fait des choses que seul Dieu le Créateur peut faire. Mais les Pharisiens sont furieux de sa liberté de parole et ils le jettent dehors. En réalité, ces gens sont surtout furieux contre Jésus qui ne rentre pas dans leurs cadres, sur qui ils ne peuvent pas mettre la main, ils voient bien que Jésus fait des choses que seul Dieu peut faire mais ils ne supportent pas sa liberté et le détestent. 

Mais Jésus n’abandonne pas l’homme qu'il a guéri, il apprend ce qu'on lui a fait à cause de lui et il vient le consoler en lui révélant qu’il est bien envoyé de Dieu et l’homme se prosterne devant lui, il le voit non seulement avec ses yeux mais aussi avec son cœur car lui sait ce que Jésus a fait pour lui.

Nous allons fermer les yeux et imaginer cette nouvelle rencontre entre Jésus et l’homme guéri. Ferme les yeux et imagine d’abord l’homme guéri qui a été jeté dehors pour avoir simplement dit la vérité, comment se sent-il ? Comment Jésus le regarde-t-il ? Qu’y a-t-il dans le cœur de Jésus ?



Colloque

Allons sur le tapis, faisons-nous tout petits, tout près de Dieu, pour le rencontrer dans le silence. Une vraie rencontre avec Jésus peut changer la vie mais parfois, cela peut aussi nous attirer des ennuis de la part de gens qui ne comprennent pas ou sont jaloux. Jésus sera le premier à être rejeté par les autorités religieuses. On peut demander à Jésus qu’il nous aide à être toujours libre quelles que soient les circonstances, à ne pas avoir peur, à dire la vérité et à être justes. Si j’ai une difficulté particulière, si j’ai été témoin d’une injustice, je peux lui confier, il est là, il m’écoute.


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La guérison du sourd-muet

(Mc 7, 31-36)

La guérison du sourd-muet (Mc 7, 31-36).


On se met en présence du Seigneur (cf les différentes manières de le faire).


L’histoire :

 31Jésus quitta le territoire de Tyr; passant par Sidon, il prit la direction de la mer de Galilée et alla en plein territoire de la Décapole. 32 Des gens lui amènent un sourd qui avait aussi de la difficulté à parler et supplient Jésus de poser la main sur lui. 

33 Jésus l’emmena à l’écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et, avec sa salive, lui toucha la langue. 34 Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit: «Effata!», c’est-à-dire: «Ouvre-toi!»

35 Ses oreilles s’ouvrirent; sa langue se délia, et il parlait correctement.

36 Alors Jésus leur ordonna de n’en rien dire à personne; mais plus il leur donnait cet ordre, plus ceux-ci le proclamaient. 37 Extrêmement frappés, ils disaient: «Il a bien fait toutes choses: il fait entendre les sourds et parler les muets.» (Mc 7, 31-36). Textes liturgiques © AELF, Paris.



Demande :

Seigneur, donne-moi de te connaître en profondeur, afin de t’aimer davantage et te suivre de tout mon cœur.



Contemplation :

    v. 31 La vie d’un sourd-muet à l’époque de Jésus

Des gens amènent à Jésus un sourd qui a aussi de la peine à parler. Cet homme ne pouvait entendre aucun bruit, il n’entendait pas le chant des oiseaux, il ne savait pas ce que disaient les autres, il ne connaissait pas la voix de ses parents, de ses frères et sœurs, de ses amis et il ne pouvait pas non plus parler avec eux. En réalité, il ne pouvait communiquer avec personne, il était enfermé en lui-même, dans un silence total, tout seul au milieu de la foule et il imaginait certainement qu’il finirait sa vie comme ça. À quoi ressemblait alors la vie de cet homme ?

Ferme les yeux et imagine-le, il n’entend rien, il ne peut communiquer avec personne, il est enfermé en lui-même dans le silence, profondément seul. Que faisait-il à longueur de journée ? Que ressentait-il dans son cœur ? 

Et quand Jésus le voit, que ressent Jésus ?


   v. 33-35 La rencontre avec Jésus

Le sourd-muet ne savait pas qui était Jésus, il n’entendait pas quand on parlait de lui, mais il avait des amis, des parents qui voulaient l’aider et qui avaient entendu dire que Jésus était un homme très bon, qui aimait tout le monde et qui soignait les malades. Donc ils lui ont emmené leur ami et ont demandé à Jésus de lui imposer les mains pour le guérir. Qu’a fait Jésus ? Il l’a emmené à l’écart, loin de la foule, pour être vraiment seul avec lui, il lui a mis les doigts dans les oreilles, et, avec sa salive, lui a touché la langue. Ensuite, les yeux levés au ciel, pour demander l’aide de son Père, il a soupiré et dit: «Effata!», c’est-à-dire: «Ouvre-toi!» Et que s’est-il passé ? Le texte dit «Ses oreilles s’ouvrirent; sa langue se délia, et il parlait correctement.»

Ferme les yeux et imagine que tu es ce sourd-muet, enfermé dans le silence. Jésus est face à toi, il te regarde avec beaucoup d’amour, il met ses doigts dans tes oreilles, te touche la langue et te dit «ouvre-toi» … et tu t’ouvres.. que ressens-tu ?


    v. 35-36 Un homme nouveau

Le sourd-muet ne l’est plus ! Il peut entendre tous les bruits, écouter le chant des oiseaux, il peut entendre pour la première fois la voix de ses amis, de ses parents, de ses frères et sœurs, de ses amis et il peut leur parler ! Quel changement impressionnant et inattendu ! Comment se sent cet homme guéri, «nouveau» ? Tout le monde est émerveillé de ce qu’a fait Jésus, sans doute que l’homme guéri déborde aussi d’admiration pour Jésus. Que lui aura-t-il dit ?

Ferme les yeux et imagine la première chose que fait l’homme guéri. Avec qui veut-il communiquer ? Que veut-il raconter ? Que ressent-il dans son cœur ? 

Et Jésus que ressent-il en voyant cet homme libre ?


Colloque

Allons sur le tapis, tout près de Dieu, pour le rencontrer dans le silence, faisons-nous tout petits. Jésus a guéri de nombreux malades, il nous aide à voir, à écouter, à parler. Dis lui comment tu veux utiliser tes oreilles et ta bouche pour lui, pour le servir. Demande lui son aide. 


On peut prier à voix haute pour les malades.


Terminer par le Notre Père.

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Jésus, puis Pierre marchent sur l’eau

(Mt 14, 22-33)

Jésus marche sur l’eau (Mt 14, 22-33)

 

On se met en présence du Seigneur (cf les différentes manières de le faire).


L’histoire :

22 Aussitôt Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules.

23 Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul.

24 La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire.

25 Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer.

26 En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent: «C’est un fantôme.» Pris de peur, ils se mirent à crier.

27 Mais aussitôt Jésus leur parla: «Confiance! c’est moi; n’ayez plus peur!»

28 Pierre prit alors la parole: «Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux.»

29 Jésus lui dit: «Viens!» Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.

30 Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria: «Seigneur, sauve-moi!»

31 Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit: «Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté?»

32 Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba.

33 Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent: «Vraiment, tu es le Fils de Dieu!». Textes liturgiques © AELF, Paris


Demande :

Seigneur, donne-moi de te connaître en profondeur, afin de t’aimer davantage et te suivre de tout mon cœur.


Contemplation :


    v. 22-25 Jésus toujours attentif aux besoins des gens

 Jésus vient de multiplier les pains et de nourrir une foule de 5000 personnes à partir de 5 pains et deux petits poissons. Beaucoup de gens en effet viennent écouter Jésus ou se faire guérir par lui, parfois ils viennent de très loin et Jésus cherche à être toujours attentif à leurs besoins. Dans ce texte, qui a besoin de son aide ? Ses amis disciples qu’il a envoyés en barque pour traverser la mer de Galilée pendant que lui prie le Père, à l’écart, sur une montagne. Peut-être que Jésus raconte sa journée à son Père ? Mais voilà que la barque de ses amis affronte une tempête, il ya beaucoup de vent et des grandes vagues.

Nous allons fermer les yeux et imaginer la scène. Imagine Jésus au sommet d’une montagne qui parle à son Père et il se rend compte que ses amis, sur le lac, sont en difficulté. Que fait-il ?


    v. 25-30 Jésus rejoint ses amis et parle avec Pierre

Jésus se dépêche pour rejoindre ses amis en difficulté et pour cela il marche sur l’eau. Il est Dieu, il est le maître de la Création donc la mer le porte, elle lui obéit. Comment les disciples réagissent-ils ? Ils pensent que c'est un fantôme, ils ont peur et se mettent à crier et Jésus les rassure en leur disant «Confiance! c’est moi; n’ayez plus peur!»

Un des disciples est un peu plus courageux que les autres : Pierre, lui il dit «Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux.» Alors Jésus lui répond «Viens !» et Pierre regardant Jésus commence à faire comme Jésus, il marche sur l’eau.

Nous allons fermer les yeux et imaginer Pierre qui ne quitte pas Jésus des yeux et marche sur l’eau en direction de Jésus. Que ressent-il ?

Mais cela ne dure pas très longtemps, au bout d'un instant Pierre cesse de regarder Jésus, il regarde les vagues, la mer et il commence à couler.

Nous allons fermer les yeux et imaginer Pierre qui maintenant regarde les vagues et commence à couler. Que ressent-il ?


   v. 31 Jésus saisit Pierre par la main et le sauve

Jésus voit que son ami Pierre est en train de couler, il le saisit par la main, il ne le laisse pas tomber, il ne le dispute pas mais il lui pose une question : «Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté?»

Puis ils montent tous dans la barque et le vent se calme.

Ce que Jésus fait avec Pierre il le fait avec chacun d'entre nous.

Ferme les yeux et imagine que Jésus te regarde avec beaucoup d'amour, il te prend par la main et te dit «ne crains pas, aie confiance en moi». Que ressens-tu ?


Colloque

Allons sur le tapis, faisons-nous tout petits, tout près de Dieu, pour le rencontrer dans le silence. Jésus t’a dit «ne crains pas, aie confiance en moi» et il te prend par la main. Qu’as-tu envie de lui répondre dans le secret de ton cœur ?


Terminer par le Notre Père.


C. Pastro © archives du  monastère Nossa Senhora da Paz 

La résurrection de Lazare

(Jn 11, 3-45)

La résurrection de Lazare (Jn 11,3-7.17.20-27.33b-45).

(5ème dimanche de carême année A)


On se met en présence du Seigneur (cf les différentes manières de le faire).


L’histoire :

 3 Donc, les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus: «Seigneur, celui que tu aimes est malade.»

4 En apprenant cela, Jésus dit: «Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié.» 5 Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare.

6 Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait.

7 Puis, après cela, il dit aux disciples: «Revenons en Judée.» (…)

17 À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà. (…)

20 Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison.

21 Marthe dit à Jésus: «Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. 22 Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera.» 23 Jésus lui dit: «Ton frère ressuscitera.» 24 Marthe reprit: «Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour.»

25 Jésus lui dit: «Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra;

26 quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela?»

27 Elle répondit: «Oui, Seigneur, je le crois: tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde.» (…)

32 Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit: «Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.» 33 Quand il vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé, 34 et il demanda: «Où l’avez-vous déposé?» Ils lui répondirent: «Seigneur, viens, et vois.»

35 Alors Jésus se mit à pleurer.

36 Les Juifs disaient: «Voyez comme il l’aimait!»

37 Mais certains d’entre eux dirent: «Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir?»

38 Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre.

39 Jésus dit: «Enlevez la pierre.» Marthe, la sœur du défunt, lui dit: «Seigneur, il sent déjà; c’est le quatrième jour qu’il est là.» 40 Alors Jésus dit à Marthe: «Ne te l’ai-je pas dit? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu.» 41 On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit: «Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé. 42 Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé.»

43 Après cela, il cria d’une voix forte: «Lazare, viens dehors!»

44 Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit: «Déliez-le, et laissez-le aller.»

45 Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.» (Jn 11,3-7.17.20-27.33b-45).


Demande :

Seigneur, donne-moi de te connaître en profondeur, afin de t’aimer davantage et te suivre de tout mon cœur.



Contemplation :

    v. 32-38 La réalité de la mort et du tombeau.

Ici il est question d’un très bon ami de Jésus qui s’appelle Lazare qui est tombé malade et qui est mort alors que Jésus était dans une autre région. Lazare habitait un petit village qui s’appelle Béthanie, à une demi-heure de marche de Jérusalem, il avait deux sœurs Marthe et Marie que Jésus aimait aussi beaucoup. Ce sont elles qui envoient un message à Jésus pour le prévenir. Quand Jésus et ses disciples arrivent, Lazare est mort depuis déjà 4 jours, on l’a mis dans un tombeau fermé par une grosse pierre. Marthe et Marie sont très tristes, elles sont entourées par des gens venus les consoler. On peut imaginer qu’il y a beaucoup de monde car la grande ville de Jérusalem est toute proche et sans doute que Lazare et ses sœurs avaient beaucoup d’amis. 

Nous allons imaginer la scène quand Jésus arrive : le petit village, la foule de gens en deuil qui accompagne Marthe et Marie et le tombeau fermé. Comment est-il ce tombeau ? Comment est l’ambiance à Béthanie ? 


    v. 13-38 Jésus pleure

Jésus, ainsi que certains le laissent entendre, aurait sans doute pu guérir Lazare avant qu’il ne meure. Mais Jésus va utiliser cette mort pour montrer que Lui est la vie, la résurrection, qu’il est envoyé par le Père pour nous donner la vie et qu’on peut avoir confiance en lui. La mort de Lazare survient alors que Jésus est lui-même en danger, les autorités religieuses et beaucoup de Juifs ne croient pas qu’il est le Fils de Dieu et que Dieu l’a envoyé pour nous sauver, pour nous donner sa vie à lui, éternelle, foisonnante. Jésus est prêt à tout pour nous sauver, pour nous dire à quel point Dieu nous aime et veut que nous vivions. Il mourra même sur la croix pour nous montrer cet amour avec la confiance que Dieu le ressuscitera. Ici, il laisse mourir son ami mais pour pouvoir le ressusciter avec l’aide de Dieu son Père. Il veut nous montrer à quel point on peut lui faire confiance et à quel point il nous aime. Mais c’est quelque chose de douloureux de perdre son ami et de voir les gens qu’on aime pleurer. Jésus est Dieu mais il est aussi un homme et en voyant la souffrance de Marthe et Marie et des amis de Lazare, il pleure lui aussi.

Nous allons fermer les yeux et imaginer Jésus qui pleure. Ferme les yeux et imagine Jésus devant le tombeau fermé avec son ami mort à l’intérieur et tous ces gens qui pleurent… Jésus sait qu’il va le ressusciter et pourtant il est touché par la souffrance humaine liée à la mort. Imagine ce Jésus qui pleure…


    v. 39-45 Jésus ressuscite Lazare

Jésus va prouver qu’il est envoyé par le Dieu de la vie, qu’il est lui-même la vie parce qu’il ne fait qu’un avec son Père. On voit dans le texte qu’il est en communion avec lui, qu’il lui parle et qu’il fait tout cela pour nous sauver : «Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé. 42 Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé.»

Il fait ouvrir le tombeau et demande à Lazare d’une voix forte de sortir et Lazare sort, il est ressuscité. Il était vraiment mort, enveloppé dans un suaire (un linge pour le cadavre) et de bandelettes. Maintenant il est relevé de la mort, il vit de nouveau et Jésus demande qu’on enlève tout ce qui rappelle sa mort, le suaire et les bandelettes. Et le texte conclut Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.

Ferme les yeux et imagine que tu es présent, tu vois Jésus qui crie d’une voix forte «Lazare viens dehors» et tu vois Lazare qui était mort depuis 4 jours sortir du tombeau. Que se passe-t-il ? Que ressens-tu ?


Colloque

Allons sur le tapis, faisons-nous tout petits, tout près de Dieu, pour le rencontrer dans le silence. Jésus est envoyé par Dieu pour nous donner la vie. Pour cela, il désire ardemment que nous ayons confiance en lui. Mais parfois il est difficile de croire, de lui faire vraiment confiance alors nous pouvons lui demander son aide. Nous pouvons répéter dans notre cœur en silence «Jésus aide-moi à avoir toujours confiance en toi».

Terminer par le Notre Père.