La vie de Jésus… de l’Annonciation à son baptême…

C. Pastro © monastère Nossa Senhora da Paz 

L’Annonciation (Lc 1, 26-38)

L’Annonciation (Lc 1, 26-38)


On se met en présence du Seigneur (cf les différentes manières de le faire).


L’histoire :

26 Le sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,

27 à une jeune fille vierge accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph; et le nom de la jeune fille était Marie. 28 L'ange entra chez elle, et dit: «Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi.»

29 À cette parole elle fut toute bouleversée et elle se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation.

30 L’ange lui dit alors: «Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. 31 Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils; tu lui donneras le nom de Jésus. 32 Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père; 33 il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin.»

34 Marie dit à l’ange: «Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme?»

35 L’ange lui répondit: «L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.

36 Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. 37 Car rien n’est impossible à Dieu.»

38 Marie dit alors: «Voici la servante du Seigneur; que tout m’advienne selon ta parole.» Alors l’ange la quitta. (Lc 1, 26-38). 

Textes liturgiques © AELF,Paris.


Demande :

Seigneur, donne-moi de te connaître en profondeur, afin de t’aimer davantage et te suivre de tout mon cœur.


Contemplation :

    v. 35 Dieu choisit des «petits» pour faire naître son Fils.

Faire reconstituer l’histoire dans ses grandes lignes par les enfants. 

Identifier les points clés : Dieu veut sauver tous les hommes (les prendre tous dans son amour), en se faisant homme par un fils (Jésus) qui va naître d’une femme (Marie). Il envoie un messager, un ange, pour annoncer à Marie que c'est elle qui a été choisie par Dieu. Marie est une jeune fille toute modeste, toute humble, toute petite intérieurement mais qui l’aime beaucoup. Elle appartient à un petit peuple (le peuple juif) avec qui Dieu a fait alliance, Dieu a choisi depuis très longtemps un des plus petits peuples de la terre pour pouvoir dire à tous les hommes à quel point il les aime. Elle habite Nazareth, un tout petit village, à la campagne dans une région qui s’appelle la Galilée.

Donc Dieu a choisi un petit peuple, une jeune fille toute simple qui vit dans un petit village pour faire naître son Fils. Dieu aime beaucoup les petits, ceux qui se font petits.


Nous allons fermer les yeux et imaginer le petit village de Nazareth et dans ce village la maison de Marie… à quoi ressemble-t-elle ? et Marie, comment est-elle ?


    v. 28-38 La rencontre entre l’Ange et Marie… surprise… lumière… douceur…

Donc Dieu a choisi la petite Marie dans son petit village. Il le lui fait savoir en envoyant un ange qui entre dans sa maison. Que faisait Marie à votre avis quand l’ange est apparu ? (plusieurs réponses possibles…) Qu’est-ce que Marie a pu penser et ressentir en voyant l’ange ? Surprise, peut-être un peu de peur, de difficulté à croire. C’est pour cela que l’ange dit pour la rassurer «Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.» Il lui dit de ne pas avoir peur, que Dieu l’a choisie elle, parce qu’il sait qu’elle l’aime beaucoup et il a confiance en elle pour faire naître et pour élever son fils. 


Nous allons fermer les yeux et imaginer la scène de la rencontre entre l’Ange et Marie… que faisait Marie dans sa maison quand l’ange est entré ? Que ressent Marie en apprenant que Dieu l’a choisie pour être la mère de son Fils ?


    v. 37 Rien n’est impossible à Dieu

Comment Jésus va-t-il être conçu dans le ventre de Marie ? Par l’action de l’Esprit Saint, c’est-à-dire l’Esprit de Dieu… c’est un grand mystère… Jésus est le seul être humain à avoir été conçu comme ça, son papa c’est Dieu directement. Joseph sera son papa adoptif, celui qui l’aidera à grandir. Donc Jésus va naître comme les autres êtres humains, en bébé, il n’apparaît pas comme ça subitement quelque part déjà adulte, mais sa conception est exceptionnelle. 

Est-ce que Marie est d’accord pour avoir un enfant dans ces conditions ? Oui, elle dit : «Voici la servante du Seigneur; que tout m’advienne selon ta parole.» C’est-à-dire qu’elle accepte de servir Dieu de la manière dont Dieu le veut, même si c’est quelque chose d’extraordinaire, de difficile à imaginer, elle croit que c’est possible et elle le veut… elle a compris que c’est elle qui allait donner naissance au Sauveur que Dieu avait promis à son peuple. Imaginez sa joie ! Elle a été choisie elle, si petite, si simple, pour être la maman de celui qui allait sauver son peuple !


Nous allons fermer les yeux et imaginer Marie chez elle, enceinte grâce à l’intervention de Dieu qui est tout-puissant… imagine-la avec son ventre qui commence à s’arrondir…que ressent-elle ?


Colloque

Allons sur le tapis, la terre sacrée, tout près de Dieu, pour le rencontrer dans le silence. Imagine que tu entres dans la maison de Marie après le départ de l’ange… Marie est devant toi, toute resplendissante, toute heureuse… elle veut te faire partager sa joie et sa gratitude à l’égard de Dieu… elle te raconte ce qui s’est passé et t’invite à poser tes mains sur son ventre pour essayer de sentir le petit Jésus… vas-y, pose les mains sur son ventre et dis quelque chose dans ton cœur à Marie… au petit bébé Jésus encore tout minuscule… dis quelque chose à Dieu qui a fait quelque chose de si extraordinaire… si tu as quelque chose de particulier à lui dire, dans la profondeur de ton cœur, en secret, dis-lui, il t’écoute. 


Terminer par le Notre Père.

C. Pastro © monastère Nossa Senhora da Paz 

La Visitation (Lc 1, 39-49)

La Visitation (Lc 1, 39-49)


On se met en présence du Seigneur (cf les différentes manières de le faire).


L’histoire :

39 En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.

40 Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. 41 Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, 42 et s’écria d’une voix forte: «Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. 43 D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi? 44 Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. 45 Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur.» 

46 Marie dit alors: «Mon âme exalte le Seigneur,

47 exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur!

48 Il s’est penché sur son humble servante; désormais tous les âges me diront bienheureuse. 49 Le Puissant fit pour moi des merveilles; Saint est son nom ! (Lc 1, 39-49). Textes liturgiques © AELF,Paris.


Demande :

Seigneur, donne-moi de te connaître en profondeur, afin de t’aimer davantage et te suivre de tout mon cœur.


Contemplation :

    Marie en chemin vers la maison d’Elisabeth dans la montagne .

On commence, pour situer la scène, par reprendre rapidement l’Annonciation.

L’ange visite Marie, lui annonce qu’elle sera la mère du Sauveur, qu’elle va concevoir de l’Esprit Saint, c’est-à-dire l’Esprit de Dieu, un Fils qui s’appellera Jésus. Mais l’ange lui annonce aussi qu’Elisabeth, sa parente attend elle aussi un enfant, cela fait déjà 6 mois qu’elle est enceinte alors qu’elle est âgée, et que tout le monde disait qu’elle était stérile, qu’elle ne pouvait pas avoir d’enfant. Mais rien n’est impossible à Dieu ! Son fils à elle et à son mari Zacharie, s’appellera Jean. Alors Marie pense qu’elle doit aller aider sa cousine et peut-être aussi qu’elle veut partager sa joie avec elle. Donc elle se met en route avec Jésus qui commence tout juste à grandir dans son ventre. 

Nous allons imaginer le voyage de Marie, de Nazareth à la maison d’Elisabeth et Zacharie qui se trouve dans la montagne. 

Fermons les yeux et imaginons le chemin dans la montagne. Comment est le chemin ? Que ressent Marie ? Et Jésus dans le ventre de Marie, que ressent-il ?


   v. 40-46 La rencontre entre Marie et Elisabeth… la force et la joie de l’Esprit de Dieu

Quand Marie arrive chez Elisabeth, que se passe-t-il ? Elles se saluent et le petit Jean bouge dans le ventre de sa mère parce qu’il est tout content d’entendre la voix de Marie et de sentir mystérieusement la présence de Jésus. Jean est déjà rempli d’Esprit saint, cet Esprit d’amour, de joie, de lumière qui permet de comprendre avec le cœur ce que les yeux ne peuvent pas encore voir. Alors Elisabeth comprend elle aussi mystérieusement que Marie est enceinte du sauveur, Jésus et elle s’écrie «Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni»… Le bébé Jean transmet l’Esprit Saint à sa maman. Donc tous les quatre, Marie, Jésus dans son ventre, Elisabeth et le petit Jean sont remplis d’Esprit Saint… 

Nous allons fermer les yeux et imaginer les deux bébés remplis d’Esprit Saint, c’est-à-dire de lumière, d’amour, de joie, que ressentent-ils quand ils se rencontrent pour la première fois ? Et leurs mamans, que ressentent-elles ?


    v. 46-49  La joie intense de Marie qui se met à chanter…

Quand Marie entend ce que dit sa parente à son sujet alors qu’elle n’a encore rien raconté, elle comprend l’action de l’Esprit de Dieu dans tous les cœurs et elle est encore plus heureuse. Elle donne libre cours à sa joie et qu’est-ce qu’on fait quand on est très très content ? On rit, on saute de joie, on chante, on danse… Peut-être qu’on peut imaginer que Marie fait tout cela, ce qui est sûr c’est qu’elle se met à chanter : «Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur! Il s’est penché sur son humble servante désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !…» et le chant continue… et aujourd’hui encore le chant que Marie chante à ce moment-là est chanté dans l’Eglise, plus de 2000 ans plus tard, tous les jours, notamment au moment de la prière du soir qu’on appelle les «vêpres». On a donné à ce chant de Marie le nom de «Magnificat». 


Nous allons fermer les yeux et imaginer la joie intense de Marie. Que fait-elle ? Imagine que tu es là… que tu es envahi(e) par la même joie et que tu te mets à chanter et danser avec elle…


    Le service de Marie

Marie va rester 3 mois avec Elisabeth jusqu’à la naissance du petit Jean. Elle aide Elisabeth au quotidien et elles sont certainement très heureuses d’être ensemble toute la journée.

Nous allons fermer les yeux et imaginer ce que fait Marie pour aider Elisabeth.


Colloque

Allons sur le tapis, la terre sacrée, tout près de Dieu, pour le rencontrer dans le silence. L’Esprit Saint, l’Esprit de Dieu donne la vie, la connaissance par le cœur, la joie comme nous l’avons vu ici. Il donne la paix aussi. Nous allons dire à Dieu et Marie que nous voulons recevoir nous aussi l’Esprit saint pour être emplis de vie, de connaissance, d’amour, de joie, de paix… Si tu as quelque chose à confier à Marie, notre maman du Ciel, tu peux lui dire… 


Terminer par le Notre Père et/ou le «je vous salue Marie»…


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C. Pastro ©  archives du monastère Nossa Senhora da Paz 

La Naissance (Lc 2, 1-7)

La Naissance de Jésus (Lc 2, 1-7)


On se met en présence du Seigneur (cf les différentes manières de le faire).


L’histoire :

1 En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre – 2 ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. – 3 Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine.

4 Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. Il était en effet de la maison et de la lignée de David. 5 Il venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte.

6 Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli. 7 Et elle mit au monde son fils premier-né; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. (Lc 2, 1-7) Textes liturgiques © AELF,Paris.



Demande :

Seigneur, donne-moi de te connaître en profondeur, afin de t’aimer davantage et te suivre de tout mon cœur.


Contemplation :

    v. 1-5 L’imprévu du voyage à Bethléem

Comme vous savez Marie est enceinte de Jésus, par l’action de l’Esprit et elle vit à Nazareth avec son mari qui s’appelle ? … Joseph. Or que se passe-t-il dans ce texte ? Joseph et Marie sont obligés de partir de Nazareth pour aller à Bethléem pour se faire recenser. Les autorités romaines qui occupent la Palestine veulent savoir combien il y a de gens et pour les compter, il y a une règle qui est que les gens doivent retourner dans leur ville d’origine. Où Joseph doit-il retourner ? À Bethléem parce qu’il est de la lignée de David, c’est-à-dire, un descendant très lointain du roi David qui a été un grand roi pour le peuple juif plusieurs siècles avant. Donc Joseph doit partir avec Marie pour se faire recenser à Bethléem. 

Il y a environ 100 km entre Nazareth et Bethléem, c’est la distance entre ici et…. (donner un lieu connu des enfants pour qu’ils se rendent mieux compte). À votre avis, comment vont-ils voyager tous les deux ? Marie attend Jésus qui est sur le point de naître, donc elle ne peut pas marcher, elle est très certainement sur un âne avec leurs affaires et sans doute que Joseph guide l’âne. Ça doit vraiment être un voyage pénible pour elle. Ils vont mettre plusieurs jours pour atteindre Bethléem. 

Mais comme Marie a dans son ventre le Fils de Dieu, sans que personne ne le sache, Dieu ne va pas les abandonner, c’est sûr. 

Nous allons fermer les yeux et imaginer le voyage de Joseph, Marie avec Jésus dans son ventre… imagine le chemin… comment est-il ? et l’âne qui porte Marie ? que ressentent Marie et Joseph dans leur cœur ?…  Imagine que tu les accompagnes… qu’est-ce que tu peux faire pour les aider ?


    v. 6-7 Pas de place à l’arrivée..

Ils arrivent enfin à Bethléem, que font-ils immédiatement ? Ils cherchent un logement, il fait froid et Marie est enceinte de Jésus qui est sur le point de naître, ils ne peuvent pas dormir dehors. Est-ce qu’ils trouvent un hébergement ? non, pourquoi ? Recensement, beaucoup de monde et les gens ne se rendent pas compte que c’est le Fils de Dieu qui est sur le point de naître…

Nous allons fermer les yeux et imaginer Joseph et Marie frappant aux portes pour être hébergés… comment demandent-ils ? Qu’est-ce qu’on leur répond ? Que ressentent-ils dans leur cœur ?


    v. 6-7 La naissance dans une crèche..

Quelqu’un sans doute leur parle d’un abri pour les animaux un peu à l’écart, les animaux sont gardés là la nuit pour avoir moins froid. 

Nous allons fermer les yeux et imaginer l’endroit avec les animaux présents… (partage).

Et au milieu de la nuit, soudain, on entend le cri d’un nouveau-né. Jésus est né !

Marie l’emmaillote (elle l’enveloppe de langes) et où couche-t-elle le petit bébé Jésus qui vient de naître ? dans une mangeoire… là où on met la nourriture pour les animaux normalement. Peut-être que Dieu le Père veut donner des messages à travers ce qui leur arrive…

En tout cas, Dieu fait tout pour que le petit Jésus naisse entouré de ce dont il a besoin : la chaleur de son papa Joseph et de sa maman, un berceau dans une mangeoire, peut-être qu’il y a des animaux qui sont présents, leur chaleur peut réchauffer Jésus aussi, comme un chauffage naturel…


Nous allons fermer les yeux et imaginer le petit Jésus qui vient au monde posé dans la mangeoire… imagine que toi aussi tu es là avec Joseph, Marie et le bébé Jésus tout petit, emmailloté… qu’est-ce que tu as envie de faire ?


    

Colloque

Allons sur le tapis, la terre sacrée, tout près de Dieu, pour le rencontrer dans le silence. Le petit bébé Jésus est né, pas dans les conditions que ses parents avaient prévues, il y a eu beaucoup de surprises, mais il est né et il faut bien s’occuper de lui maintenant… Jésus nait aussi dans notre cœur, même si parfois les conditions ne sont pas les meilleures, il est là, bien présent dans notre cœur comme un petit bébé qui attend qu’on s’occupe de lui. Imagine ce petit bébé Jésus qui est là, dans ton cœur, penche-toi sur lui, prends-le dans tes bras et dis-lui que tu vas bien le protéger et t’occuper de lui pour qu’il grandisse bien en toi.. dis-lui en secret tout ce que tu va faire pour lui. Tu peux aussi demander en secret à Dieu le Père, à Joseph, à Marie de t’aider à bien prendre soin de ce petit Jésus en toi. 


Terminer par le Notre Père.

C. Pastro ©  archives du monastère Nossa Senhora da Paz 

Les petits bergers (Lc 2, 6-20)

La visite des petits bergers (Lc 2, 6-20)


On se met en présence du Seigneur (cf les différentes manières de le faire).


L’histoire :

6 Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli. 7 Et elle mit au monde son fils premier-né; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.

8 Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux.

9 L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. 10 Alors l’ange leur dit: «Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple: 11 Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. 12 Et voici le signe qui vous est donné: vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire.»

13 Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant: 14 «Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime.» 

15 Lorsque les anges eurent quitté les bergers pour le ciel, ceux-ci se disaient entre eux: «Allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, l’événement que le Seigneur nous a fait connaître.» 16 Ils se hâtèrent d’y aller, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. 17 Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. 18 Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers.

19 Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur.

20 Les bergers repartirent; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé.  (Lc 2, 6-20) Textes liturgiques © AELF,Paris.


Demande :

Seigneur, donne-moi de te connaître en profondeur, afin de t’aimer davantage et te suivre de tout mon cœur. Donne-moi la simplicité pour m’émerveiller comme les petits bergers. 


Contemplation :

    v. 9-15 La rencontre des petits bergers dans la nuit avec les anges de lumière

Rappeler les circonstances de la naissance de Jésus. Jésus le Sauveur est né à Bethléem, Joseph et Marie y étaient allés pour le recensement. Il n’y avait pas de place pour eux dans aucune auberge et donc ils se sont réfugiés dans un abri pour animaux et c’est là que Jésus est né. Marie l’a enveloppé de langes et couché dans une mangeoire. Dieu, dans cette naissance très particulière, fait passer beaucoup de messages (Jésus est homme parmi les hommes, il va vivre comme eux, en particulier comme les plus pauvres, il va devenir le pain de vie etc…). 

Juste après sa naissance, que se passe-t-il qui est décrit ici au début ? Un ange apparait à des petits bergers qui gardaient des troupeaux pas très loin, ils vivaient dehors, c’étaient des gens très simples, très pauvres, ils passaient la nuit dans les champs. L’ange leur annonce la naissance du Sauveur. Les anges sont comme des messagers de Dieu qui apportent des nouvelles très importantes aux hommes, surtout au sujet de la naissance de Jésus (par exemple Gabriel qui a annoncé à Marie qu’elle serait la mère du Sauveur). Le texte parle de la lumière du Seigneur qui accompagne le premier ange et ensuite il y a beaucoup d’anges qui louent Dieu, ils disent «Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime.» 

Que faisaient les petits bergers à votre avis au moment où les anges leur sont apparus ?

Nous allons fermer les yeux et imaginer les petits bergers dans la nuit, toi aussi tu es un petit berger…. et soudain un ange apparaît, une grande lumière et ensuite beaucoup d’anges apparaissent et chantent la gloire de Dieu. Que ressens-tu ?


    v. 15-17 Les petits bergers courent et s’émerveillent devant Jésus

Quand les anges ont disparu, que font les petits bergers ? Ils courent voir Jésus… ils le trouvent couché dans la mangeoire, ils s’émerveillent, peut-être qu’ils le caressent, qu’ils lui font un bisou ?

Ferme les yeux… tu es un petit berger… dès que les anges ont disparu, tu cours très vite pour voir Jésus… et tu le trouves couché dans la mangeoire… Comment est-il ? Qu’as-tu envie de faire ?


    v. 17-20 Les petits bergers racontent tout et chantent en repartant


Et que font les bergers après avoir vu Jésus ? Ils racontent que des anges leur sont apparus, ils sont tellement heureux de partager cette grande nouvelle. Comment les gens présents réagissent-ils ? Ils sont très étonnés. Marie, elle, ne dit rien mais elle garde tout cela précieusement dans son cœur. 

Après avoir tout raconté, les petits bergers repartent en faisant comme les anges : ils chantent, ils glorifient et louent Dieu (v. 20).

Ferme les yeux… tu es un petit berger… tu racontes tout à Marie et à Joseph. Que ressens-tu dans ton cœur ? et après tu repars, tout émerveillé… et tu chantes la gloire de Dieu en chemin.


    

Colloque

Allons sur le tapis, la terre sacrée, tout près de Dieu, pour le rencontrer dans le silence. C’est très beau d’être comme un petit berger, tout simple qui s’émerveille de tout ce que Dieu fait pour nous. Imagine que tu es à côté du bébé Jésus, tu le regardes et tu dis merci à Dieu le Père de nous avoir envoyé Jésus… Qu’est-ce que tu as envie de lui offrir à ce petit bébé Jésus ?


On peut faire une prière à voix haute pour rendre grâce à Dieu d’avoir fait naitre Jésus, le Sauveur. On peut aussi demander à Dieu la grâce de la simplicité et la capacité à s’émerveiller.


Terminer par le Notre Père.

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La visite des Rois Mages (Mt 2, 1-3; 9-11)

C. Pastro ©  archives du monastère Nossa Senhora da Paz 

La visite des Rois Mages (Mt 2, 1-3; 9-11) (fiche de Leonardo)


On se met en présence du Seigneur (cf les différentes manières de le faire).


L’histoire :

1 Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem 2 et demandèrent: «Où est le roi des Juifs qui vient de naître? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui.» 3 En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui.

(Expliquer que le Roi Hérode n’acceptait pas l’idée qu’un autre Roi soit né et qu’il pourrait perdre son trône à cause de lui, c’est pour cela qu'il voulait en savoir plus sur cet enfant pour aller le tuer ensuite).

9 Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. 10 Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. 11 Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents: de l’or, de l’encens et de la myrrhe. (Mt 2, 1-3; 9-11). Textes AELF.


Demande :

Seigneur, donne-moi de te connaître en profondeur, afin de t’aimer davantage et te suivre de tout mon cœur.


Contemplation :

    v. 13-14 Les Mages d'Orient

On peut réviser ce qui a été vu avant sur les conditions de la naissance de Jésus.

À l’époque où allait naître Jésus, il y avait trois hommes savants, emplis de sagesse, qui vivaient dans un pays où on ne connaissait pas Dieu. Ils passaient beaucoup de temps à étudier, à contempler la nature pour comprendre les choses de la création, ils observaient beaucoup, en particulier, le ciel et les étoiles.

C’étaient des hommes très bons qui avaient vraiment envie de connaître le sens profond de toutes les choses.

Même s’ils n'avaient jamais entendu parler de Dieu, Dieu, lui les observait en permanence et Il a illuminé leur cœur pour les conduire à son Fils Jésus qui venait de naître, pour qu’ils fassent sa connaissance. (Dieu était tellement content de la naissance de son Fils qu’Il voulait le dire au monde entier). C’est ainsi que Dieu leur a parlé par le biais d'une lumière : une étoile brillante qui est apparue dans le ciel et qui allait les guider jusqu’à Bethléem.

Ferme les yeux et imagine comment étaient ces hommes emplis de sagesse, que faisaient-ils à longueur de journée ? que désiraient-ils dans leur cœur ?

Dieu qui voulait vraiment leur montrer son Fils Jésus, imagine comme il a illuminé leur cœur.


    v. 9-10 Le chemin qui conduit au Sauveur.

Ils ont décidé de quitter leur pays et leur royaume en dépit de leurs nombreuses richesses et de se mettre en chemin, à la suite de cette étoile et à la recherche du Sauveur qui était né. Parfois, probablement, ils voyaient bien l’étoile dans le ciel, mais ce n'était sans doute pas toujours le cas (peut-être quand il y avait des nuages), alors Dieu leur montrait la lumière qui était en eux, dans leur cœur, pour les guider sur le bon chemin.


Ferme les yeux et imagine comment ces savants ont préparé leurs chameaux pour le voyage, ce qu’ils ont emporté avec eux. 

Imagine aussi leur progression et la manière dont Dieu les conduisait par l’étoile ou par une lumière dans leur cœur.


    v. 10-11 Les cadeaux pour le Sauveur.

Quand les savants, les sages, sont arrivés à l’étable, leur cœur a bondi de joie et ils ont compris que c’était l’endroit où Dieu devait les conduire. Peut-être qu’ils avaient imaginé que le Sauveur naîtrait dans un grand palais, plein de richesses, où tout brillerait. Mais en réalité, ils se sont retrouvés dans un lieu très pauvre, même pas fait pour des hommes (puisque c’était un abri pour les animaux) et avec un tout petit enfant, fragile comme le sont tous les bébés, enveloppé de langes tout simples. Mais dans cette pauvreté, ils ont vu une montagne de tendresse, d’amour, de la part de sa Maman et de son père adoptif Saint Joseph. Ils ont reconnu le Sauveur du monde entier dans ce bébé et ils étaient très reconnaissants à Dieu de leur avoir partagé la joie de cette naissance. Enfin le Sauveur que tout le monde attendait était né.

Ferme les yeux et imagine ces rois mages si riches, emplis de joie dans cette étable si pauvre. Imagine les cadeaux très coûteux qu’ils ont fait à l’Enfant Jésus. Que ressentent-ils en donnant le meilleur de ce qu'ils possèdent.


Colloque

Allons sur le tapis, faisons-nous tout petits, tout près de Dieu, pour le rencontrer dans le silence. Imagine que tu es dans l’étable avec les trois rois mages qui ont donné leurs cadeaux à Jésus. Maintenant c’est ton tour de lui offrir quelque chose. Imagine le cadeau que tu aurais le plus envie de faire à Jésus et donne-le lui. Parle-lui et raconte lui les choses de ta vie que tu veux lui offrir.


Terminer par le Notre Père.

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La fuite en Égypte (Mt 2, 13-15)

C. Pastro ©  archives du monastère Nossa Senhora da Paz 

La fuite en Egypte (Mt 2, 13-15; 19-21)


On se met en présence du Seigneur (cf les différentes manières de le faire).


L’histoire :

13 Après le départ des mages, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit: «Lève-toi; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr.»

14 Joseph se leva; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte, 15 où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète: D’Égypte, j’ai appelé mon fils. (…)

19 Après la mort d’Hérode, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en Égypte

20 et lui dit: «Lève-toi; prends l’enfant et sa mère, et pars pour le pays d’Israël, car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l’enfant.» 21 Joseph se leva, prit l’enfant et sa mère, et il entra dans le pays d’Israël. (Mt 2, 13-15; 19-21) Traduction pour la liturgie. © AELF. 


Demande :

Seigneur, donne-moi de te connaître en profondeur, afin de t’aimer davantage et te suivre de tout mon cœur.


Contemplation :

    v. 13-14 La fuite vers l’Égypte.

On rappelle le contexte : Jésus vient de naître. Sa naissance est source de joie: les bergers puis des mages étrangers sont venus le voir et l’adorer. Mais le roi Hérode a peur de cet enfant dont les mages ont dit qu’il est le roi des Juifs. Pour éviter qu’il ne prenne sa place, il va chercher à le faire mourir. Dieu envoie alors son ange auprès de Joseph, il lui parle en songe. C’est sa manière de parler à Joseph. Est-ce que Joseph obéit ?Oui, car il est celui à qui Dieu a confié la responsabilité de faire grandir son Fils et il a confiance en lui.

Dans la nuit, il prend l’enfant et sa mère. Il fait probablement monter Marie et l’enfant sur un âne. Il rassemble le strict nécessaire et ils partent.

Maintenant, fermons les yeux et imaginons la scène de ce départ imprévu et précipité vers un pays étranger. Comment sont Marie et Joseph ? Que ressentent-ils dans leur cœur ?

Imagine que tu fais le voyage avec eux. Comment est ce voyage ?


    v. 13-14 Le séjour en Egypte.

En Egypte, Jésus, Marie et Joseph, sont des étrangers, des migrants… Tout leur est inconnu : la langue, la culture, la nourriture. Ils ne connaissent personne, ils n'ont rien, ils sont pauvres. Ils doivent trouver un endroit pour loger, Joseph doit trouver un travail, peut-être qu’ils expérimentent la faim, le froid mais ils savent que Dieu ne les abandonnera pas. Ils continuent à prier ensemble même loin de leur pays. Peut-être que parfois ils reçoivent de l’aide, peut-être aussi qu’on les rejette parce qu’ils sont étrangers.

Nous allons fermer les yeux et prendre le temps d’imaginer leur vie en Égypte. Comment est l’endroit où ils vivent ? Que font-ils ? Qui rencontrent-ils ?


    v. 19-21 Ils peuvent retourner en Israël.

Après la mort d’Hérode, alors qu’il n’y avait plus de danger pour Jésus, que s’est-il passé ? l’ange du Seigneur est apparu de nouveau en songe à Joseph et lui a dit: «Lève-toi; prends l’enfant et sa mère, et pars pour le pays d’Israël, car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l’enfant». Ils peuvent retourner dans leur pays. Qu’a pu ressentir Joseph ? Joie, soulagement.. etc. Il le partage immédiatement avec Marie et Jésus.


Nous allons fermer les yeux et imaginer ce qu’ils ressentent en apprenant qu’ils peuvent rentrer en Israël. Que font-ils ?


Colloque

Allons sur le tapis, nous faire tout petits, tout près de Dieu, pour le rencontrer dans le silence. Jésus a tout expérimenté dès son enfance des joies et souffrances de notre condition humaine. Je peux lui confier dans le secret de mon cœur une joie, une difficulté que je traverse moi ou que traverse quelqu’un d’autre. Je peux aussi lui confier le sort des migrants dont on parle chaque jour.  

Il est là, il nous écoute.


Terminer par le Notre Père.

La présentation de l’enfant Jésus au Temple (Lc 2, 21-33)

C. Pastro ©  archives du monastère Nossa Senhora da Paz 

La présentation de l’enfant Jésus au Temple (Lc 2, 21-33)


On se met en présence du Seigneur (cf les différentes manières de le faire).


L’histoire :

21 Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception. 22 Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, 23 selon ce qui est écrit dans la Loi: Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. 24 Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur: un couple de tourterelles ou deux petites colombes. 25 Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. 26 Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. 27 Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, 28 Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant: 29 «Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. 30 Car mes yeux ont vu le salut 31 que tu préparais à la face des peuples: 32 lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël.» 33 Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. (Lc 2, 21-33). Texte AELF.


Demande :

Seigneur, donne-moi de te connaître en profondeur, afin de t’aimer davantage et te suivre de tout mon cœur.


Contemplation :

    v. 21-24 L’Enfant Jésus est consacré à Dieu au Temple.

À l’époque de Jésus il existait une coutume: quand un fils naissait, ses parents l’emmenaient au Temple pour le présenter et dire «merci» à Dieu pour le don de cette vie. Il s’agissait aussi de consacrer (offrir) ce fils à Dieu. On reconnaissait ainsi que chaque vie est un don de Dieu qu’il faut toujours accepter et recevoir et que c’est Lui le maître de nos vies. La vie de Jésus était donc mise à disposition de Dieu le Père. Est-ce que vous croyez que Jésus a toujours été entièrement disponible pour son Père ? Oui, Il l’a été tout au long de sa vie !

Ce jour-là, parmi la multitude de gens qui allaient au Temple, un couple de jeunes est apparu, pauvrement vêtus (peut-être pas très propres parce qu’ils venaient d’une étable) avec, dans les bras, un Enfant emmailloté. Qui étaient-ils ? Jésus, Joseph, Marie. Joseph et Marie sont vraiment très heureux d’emmener Jésus pour être présenté à Dieu le Père, ils sont emplis d’espoir pour cet enfant.

Nous allons fermer les yeux et imaginer la scène, Joseph, Marie, le petit Jésus dans leurs bras qui entrent dans le Temple, au milieu de la foule. Comment sont-ils ? Que ressentent-ils dans leur cœur ?


    v. 25-32 Le vieux Syméon.

Il y avait un vieil homme appelé Syméon qui, tous les jours, allait au Temple parler à Dieu. Il lui avait demandé une faveur; tous les jours il lui demandait la même chose, avec une certaine obstination : ne pas mourir avant d’avoir vu de ses propres yeux le Sauveur que Dieu avait promis depuis des siècles (éventuellement rappeler brièvement l’Alliance et l’attente du Messie).

Est-ce que Dieu l’a entendu ? Oui. Un jour Syméon est entré au Temple, comme tous les autres jours et il a reconnu le Sauveur en la personne du Fils de ce couple si humble, si discret. À votre avis, comment l’aura-t-il reconnu ? Est-ce que des rayons de lumière sortaient de Jésus ? est-ce qu’Il avait l’air tout-puissant ?… Non. Dieu a parlé au cœur de Syméon, tout doucement, mais profondément, comme il le fait souvent avec les gens qui ont confiance en lui… (Si la Visitation a été contemplée on peut évoquer Elisabeth qui a reconnu Jésus dans le ventre de Marie quand son fils Jean le Baptiste, tout joyeux, a commencé à faire des bonds dans son ventre).

Est-ce que Syméon aura été content ?

Nous allons fermer les yeux et imaginer la joie de Syméon. Imagine-le en train de prendre Jésus dans ses bras. Il avait le Sauveur du monde entier dans ses bras !.. Imagine ce qu’il a pu dire à Dieu le Père.


    v. 32 Lumière qui se révèle aux nations… étonnement.

Dieu veut sauver tous les hommes, c’est-à-dire les envelopper tous dans son amour, sans en perdre aucun. Pour cela il a choisi un petit peuple (Israël) en faisant alliance avec lui il y a très longtemps. Il avait promis à ce petit peuple qu’il enverrait un sauveur mais ce sauveur n’est pas que pour le peuple d’Israël, il est aussi pour «les nations» c’est-à-dire tous les peuples de la Terre. Et quel terme Syméon emploie-t-il pour parler de ce sauveur qui «se révèle aux nations» ? Lumière.. il compare le rôle de Jésus à celui d’une lumière. Que permet une lumière ? D’éclairer le chemin la nuit, ça peut aussi servir de repère, de boussole (les phares pour guider les bateaux et éviter qu’ils ne s’échouent)… Donc il dit que ce petit enfant sera une lumière pour tous les peuples de la terre. Est-ce que c’est vrai ? Oui. La preuve 2000 ans plus tard, nous sommes réunis pour que cette lumière qu’est Jésus éclaire nos vies. Quelle est la réaction de Joseph et Marie ? Ils sont très étonnés de cette «prophétie» de Syméon. Nous aussi nous pouvons être étonnés qu’on dise de Jésus à une lumière ou une boussole pour nos vies et pourtant c’est vrai.


Nous allons fermer les yeux et imaginer que nous suivons Jésus et qu’il éclaire notre chemin. Qu’est-ce que sa lumière éclaire de beau dans ma vie ? Qu’est-ce qu’il me montre de beau autour de moi que je ne vois peut-être pas ?



Colloque

Allons sur le tapis, la terre sacrée, tout près de Dieu, pour le rencontrer dans le silence. Jésus est une lumière pour ma vie. Je peux le remercier, je peux lui demander d’éclairer un point particulier de ma vie si j’ai besoin d’un conseil, si je connais quelqu’un qui a peut-être besoin d’être éclairé je peux aussi demander à Jésus de lui venir en aide.

Il est là, il nous écoute.


Terminer par le Notre Père.

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La vie cachée : l’enfance de Jésus (Lc 2, 39-41)

C. Pastro ©  archives du monastère Nossa Senhora da Paz 

La vie cachée : l’enfance de Jésus (Lc 2, 39-41).


On se met en présence du Seigneur (cf les différentes manières de le faire).


L’histoire :

  39 Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. 40 L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. 41 Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. (Lc 2, 39-41) Textes liturgiques © AELF,Paris.



Demande :

Seigneur, donne-moi de te connaître en profondeur, afin de t’aimer davantage et te suivre de tout mon cœur.



Contemplation :

   v. 39-40 Jésus dans la maison de Nazareth

Est-ce que vous savez où habite Jésus ? Nazareth. Nazareth est un petit village de Galilée en Palestine où les les gens vivent humblement, du travail de leur main. Sans doute qu’ils élèvent aussi quelques animaux domestiques (poules ? moutons ? chiens ?), cultivent un jardin, des arbres fruitiers etc… comme on peut vivre à la campagne. Comment s’appellent les parents de Jésus ? Marie et Joseph (son père adoptif car son Père c’est Dieu). Quel est le métier de Joseph ? Charpentier. Donc sans doute qu’à côté de leur maison, il y a un atelier où Joseph travaille le bois. Et Marie, à votre avis, que fait-elle ? Peut-être qu’elle s’occupe des animaux, du jardin, du travail à la maison, de la cuisine, peut-être qu’elle fabrique du pain. Comme Marie est remplie d’amour, sans doute que leur maison est très accueillante, très belle tout en étant très simple. Et puis ils ont peut-être aussi avec eux ou dans le même village, de la famille, les grands-parents, des cousins car à cette époque les familles vivaient souvent ensemble au même endroit. Est-ce que vous pensez que Jésus aidait parfois ses parents ? à quoi faire par exemple ?

Nous allons fermer les yeux et imaginer la maison de Jésus… comment est-elle ? 

Jésus t’invite à aider aussi Marie et Joseph… imagine ce que vous faites tous les deux ensemble pour aider Marie et Joseph…



    v. 39-40 Jésus joue avec ses amis et prend soin de ceux qui en ont besoin

À votre avis quand Jésus n’aidait pas ses parents qu’est-ce qu’il faisait ? Il jouait très certainement ! Avec ses amis, peut-être avec d’autres enfants de sa famille, des cousins, des cousines… à quoi pouvaient-ils bien jouer sachant qu’il n’y avait pas de playstation ou d’autres jeux électroniques ? sans doute qu’ils jouaient beaucoup dehors… peut-être que parmi ses amis, il y en avait qui étaient très pauvres. À votre avis que faisait Jésus avec ses amis très pauvres… peut-être aussi qu’il avait un ami avec un handicap, qui ne pouvait pas marcher ou qui ne voyait pas très bien… que pouvait faire Jésus avec lui ?

Nous allons fermer les yeux et imaginer Jésus qui joue avec tous ses amis dehors, dans la nature… à quoi jouent-ils ? Tu es là, Jésus t’invite à aller jouer avec eux… imagine ce que vous faites…

Imagine que parmi les enfants, il y en a un qui a un handicap, à quoi jouez-vous avec lui ? Que fait Jésus ?




   v. 39-41 Jésus prie son Père

Joseph et Marie sont des gens religieux, qui prient et obéissent à la loi du Seigneur… c’est ce que le texte dit. Ils suivent les commandements, ils respectent le jour du sabbat, ils vont à la synagogue, ils aident les pauvres, ils prient ensemble, ils allument des bougies chez eux, ils lisent la Bible, ils chantent les psaumes etc…. Jésus apprend à faire la même chose. Et on apprend aussi dans le texte que tous les ans, ils vont à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Avec tout le peuple juif, ils remercient Dieu de les avoir libérés de l’esclavage en Egypte il y a très longtemps… 


Nous allons fermer les yeux et imaginer Jésus qui prient avec ses parents… que font-ils ? Comment est l’endroit où ils prient ?

Imagine que Jésus t’invite à prier Dieu le Père avec lui, vous êtes tous les deux, essaie d’écouter ce que Jésus dit à Dieu son Père…


Colloque

Allons sur le tapis, la terre sacrée, tout près de Dieu, pour le rencontrer dans le silence. Jésus enfant est là, avec toi, il a le même âge que toi, il t’invite à faire la même chose que lui. Dans le secret de ton cœur, dis-lui tout ce que tu veux bien faire avec lui…tu peux aussi lui confier un secret comme s’il était ton meilleur ami ou lui demander quelque chose.. il est face à toi, il t’écoute…



Jésus aimait beaucoup parler à Dieu son Père qui est aussi notre Père, alors nous allons prier avec lui, à voix haute : Notre Père qui est aux cieux… (réciter le Notre Père).


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C. Pastro ©  archives du monastère Nossa Senhora da Paz 

Le baptême de Jésus (Lc 3, 21-22)

Le baptême de Jésus (Lc 3, 21-22).


On se met en présence du Seigneur (cf les différentes manières de le faire).


L’histoire :

 21 Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s’ouvrit. 22 L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus, et il y eut une voix venant du ciel: «Toi, tu es mon Fils bien-aimé; en toi, je trouve ma joie.»(Lc 3, 21-2) Textes liturgiques © AELF, Paris.



Demande :

Seigneur, donne-moi de te connaître en profondeur, afin de t’aimer davantage et te suivre de tout mon cœur.



Contemplation :

    v. 21 Jésus a «été baptisé lui aussi»

La scène décrit ce qui se passe au moment du baptême de Jésus. Est-ce que vous savez qui baptise Jésus ? Jean dit le Baptiste (parce qu’il baptise !). Dans ce qui précède, l’Evangile nous décrit Jean qui baptise les foules dans un fleuve qui s’appelle le Jourdain en leur demandant de se convertir, de faire preuve de charité, d’amour, de paix envers les autres (partager, ne pas utiliser la violence, être honnête etc…). Tous ces actes d’amour devaient effacer les actes de non-amour (les péchés), Jean les encourageait à être bons et à se purifier dans l’eau pour montrer qu’ils voulaient bien changer de comportement. Beaucoup de monde venait à Jean pour se recevoir ce baptême de conversion, ils voulaient vraiment, dans leur cœur, devenir meilleurs. Parmi tous ces gens il y a Jésus. Est-ce que vous croyez que Jésus a vraiment besoin de ce baptême pour devenir meilleur ? Non, il est déjà tout amour, il n’y a pas de péché, de manque d’amour en lui mais il décide de faire comme les autres, d’être humble. Il veut vraiment être homme parmi les hommes, et donc, il partage la condition des gens qui veulent vraiment dans leur cœur, se convertir, il est proche d’eux… il est venu pour eux… donc lui aussi va entrer dans le fleuve pour être baptisé par Jean…

Nous allons fermer les yeux et imaginer la scène, le fleuve… Jean qui baptise… les gens très nombreux qui attendent leur tour… imagine la foule… écoute les bruits, les paroles, qu’est-ce qu’ils disent tous ces gens ? Qu’est-ce qu’ils ressentent dans l’eau au moment d’être baptisés par Jean ?

Maintenant, imagine Jésus qui est là parmi eux, pas différent d’eux, il attend son tour… il te regarde et t’invite à venir toi aussi dans la file pour être baptisé par Jean parce qu’il sait que toi aussi tu as très envie de produire des fruits d’amour… vas-y… imagine…


    v. 21 «Jésus priait»

Que fait Jésus après avoir été baptisé ? Il prie… qui prie-t-il ? Dieu, son Père. Jésus est toujours en contact avec son Père. Qu’est-ce qu’il lui dit à votre avis ? Peut-être qu’il lui parle de tous ces gens qui veulent être bons dans leur cœur ? Peut-être qu’il demande à son Père de les aider à être bons ? Sans doute que lui-même dit à son Père qu’il veut faire le bien, qu’il veut produire beaucoup de fruits d’amour, qu’il veut faire sa volonté…

Ferme les yeux et imagine Jésus en train de prier le Père… imagine ce qu’il lui dit… Jésus te regarde et t’invite à venir à côté de lui pour prier le Père toi aussi… vas-y… imagine ce que tu dis toi au Père…


    v. 22 Le Père répond à la prière du Fils

Que se passe-t-il au moment où Jésus prie ? Le ciel s’ouvre, une colombe qui symbolise l’Esprit Saint, l’Esprit de Dieu, descend sur Jésus et une voix se fait entendre qui dit ««Toi, tu es mon Fils bien-aimé; en toi, je trouve ma joie» ou «en toi j'ai mis toute mon affection». Le Père reconnait ouvertement que Jésus est son Fils et qu’il l’aime et qu’il est empli de joie d’avoir un Fils comme Jésus. L’Esprit Saint est ce flot d’amour et de joie qui circule entre Jésus et son Père et tout cet amour, toute cette joie nous sont également destinés, c’est pour cela que Jésus est devenu homme, pour nous montrer à quel point Dieu nous aime, Il est aussi un Père pour nous et il est très heureux de nous avoir pour enfants. En devenant homme, Jésus veut nous faire entrer dans cet amour, dans cette joie, dans cette filiation, il veut que Dieu soit aussi notre Père.

Nous allons fermer les yeux et imaginer le ciel qui s’ouvre et ce flot d’amour qui circule entre Jésus et son Père… imagine que ce flot s’étend et vient t’englober… à toi aussi le Père dit «tu es mon enfant bien-aimé, en toi je trouve ma joie, en toi j’ai mis toute mon affection».



Colloque

Allons sur le tapis, la terre sacrée, tout près de Dieu, pour le rencontrer dans le silence. Jésus est à côté de toi et il te propose de le suivre pour produire beaucoup de fruits d’amour. Le Père et son Esprit d’amour sont là aussi pour t’accompagner, ils ont confiance en toi. Avec tes mots à toi, dans le silence de ton cœur, dis merci à Dieu pour tout cet amour, toute cette confiance en toi et dis-lui ton désir de devenir chaque jour meilleur, dis-lui en secret un fruit d’amour que tu vas essayer de produire maintenant. 


Pour terminer, on prie le Notre Père.

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C. Pastro ©  monastère Nossa Senhora da Paz 

Que cherchez-vous ? 

(Jn 1, 35-42)

Fiche de Sophie Divry

Séance de caté n°8 -  17 janvier – 3e année 2023-2024 –  Sophie DIVRY


On se met en présence du Seigneur:

Fermer les yeux, respirer, «déposer» son corps, ouvrir son cœur et son esprit largement  


Traduction AELF

Jean 1, 35-42: «Que cherchez-vous? Où demeures-tu? Venez et voyez

Le lendemain du baptême de Jésus, Jean se trouvait là avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit: «Voici l’Agneau de Dieu.» Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit: «Que cherchez-vous?» Ils lui répondirent: «Rabbi – ce qui veut dire: Maître –, où demeures-tu?» Il leur dit: «Venez, et vous verrez.» Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi). André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit: «Nous avons trouvé le Messie» – ce qui veut dire: Christ. André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit: «Tu es Simon, fils de Jean; tu t’appelleras Kèphas» – ce qui veut dire: Pierre.


Demande : Seigneur, donne-moi de te connaître en profondeur, afin de t’aimer davantage et te suivre de tout mon cœur.


1ère contemplation: Voici l’agneau de Dieu…

Nous nous rappelons la scène du baptême de Jésus par son cousin Jean le Baptiste… Juste avant l’extrait que je vous ai lu, Jean raconte le baptême de Jésus vécu par Jean le Baptiste: il a vu, lui aussi, la colombe descendre sur la tête de Jésus et y rester un moment. Or dans sa prière Dieu avait prévenu Jean le Baptiste que ce serait le signe que Jésus était bien le Messie. A votre avis qu’est-ce qu’il va faire de cette Bonne Nouvelle maintenant? L’annoncer autour de lui bien sûr, mais d’abord à ses propres disciples, c’est-à dire à ceux qui suivaient son enseignement. Que leur dit-il? Que font les disciples? 

Nous fermons les yeux pour imaginer cette scène: Jean le Baptiste entouré de quelques-uns de ses disciples, parlant avec eux, leur parlant de Jésus comme Messie, et deux d’entre eux qui se mettent à suivre Jésus… 

… Et moi est-ce que je peux me voir ou me sentir dans cette scène? où suis-je et qu’est-ce que je fais? 


2ème contemplation: Que cherchez-vous?

Comment réagit Jésus? (Il se retourne pour leur faire face, il leur pose une question). Est-ce que cela nous étonne? A votre avis que peut ressentir Jésus de voir les deux disciples le suivre? 

Nous fermons les yeux pour nous représenter la scène: habituellement ce sont les disciples qui posent les questions au maître (au Rabbi, c’est-à dire au professeur) 

Là c’est Jésus qui pose la question «que cherchez-vous» ? Je me concentre sur son regard quand il pose cette question… Comment est le regard de Jésus ? Qu’est-ce qu’il y a dans son cœur ? (laisser un temps)


Et pourquoi les disciples lui répondent-ils «maître où demeures-tu?» qu’y a-t-il dans leur cœur à eux ?



3ème contemplation: Tu es Simon… tu t’appelleras Kephas (Pierre)

Que se passe-t-il alors? (les disciples le suivent et passent la fin de la journée (la nuit tombe déjà vers 5h du soir) et probablement la nuit, à parler avec lui…. Et ils comprennent que Jésus est vraiment le Messie; Que font-ils alors? (Comme Jean-Baptiste ils ne peuvent pas garder cette Bonne Nouvelle pour eux: André va prévenir son grand frère Simon «nous avons trouvé le Messie». Et Simon se précipite aussitôt.

J’imagine maintenant cette rencontre entre Simon et Jésus. Quels gestes font-ils, que se disent-ils?

Qu’est-ce que Simon comprend quand Jésus lui change son nom?


Colloque:

Nous avons vu que Jésus échange avec ceux qui ont le désir de le suivre. L’un d’entre eux n’a pas de nom dans l’Evangile que nous avons lu, peut-être parce que cet anonyme cela peut être moi… alors je vais imaginer que je suis moi aussi en train de suivre Jésus et soudain Jésus se retourne et me regarde avec amour, et il me dit «que cherches-tu?»….. je prends le temps de lui répondre dans le secret de mon cœur. (laisser un temps)


Quel nom est-ce que j’aimerais qu’il me donne? (facultatif)



Notre Père…






Relecture : Avec quoi je repars: qu’ai-je appris sur Dieu, sur moi, sur notre relation, grâce à l’histoire de David? A quel moment ai-je ressenti du chaud au cœur?

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